Je ne connaissais pas Philipp Rathmer, photographe allemand de renommée internationale, qui travaille dans les domaines de la mode, de l'art de vivre et de la pub.
Je n'étais pas non plus au fait du conflit confidentiel vu d'ici qui, depuis plus de 100 ans pourtant, a opposé l'Arménie à l'Azerbaïdjan pour le Haut-Karabagh, région frontalière avec une majorité arménienne.
Ce conflit a causé la mort de dizaines de milliers de personnes et le déplacement de la population azerbaïdjanaise de ces régions.
Philipp Rathmer a photographié ces réfugiés de guerre, qui vivent dans des camps depuis plus de 20 ans, sur fond noir, de manière à mettre l'accent uniquement sur leurs visages, qui racontent leurs histoires.
Ces visages reflètent la douleur et les souffrances que ces personnes ont vécues mais aussi l'espoir de pouvoir un jour rentrer chez elles.
Les traits sont précis, les visages souvent marqués, les regards évocateurs.
Expo organisée par le Cercle Européen d'Azerbaïdjan, célébrant la journée mondiale des réfugiés, chaque année le 20 juin, jusqu'à demain, 23 juin 2013
Galerie Joseph - 7 rue Froissart - Paris 3
Un magnifique catalogue sur papier glacé, avec les 50 portraits et quelques lignes poignantes sur chaque personnage, m'a été gentiment remis avant que je ne sorte de l'expo.
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| Photos de Philipp Rathmer (photographiées sur l'expo par Delphine Dias) |
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