lundi 21 avril 2014

Macérat de boutons de rose

Pour tout vous dire, je suis fan de la rose (j'utilise quotidiennement, le matin au réveil, et le soir après démaquillage, un tonique visage anti-âge à base d'HA de rose de Damas et d'extrait de mauve, j'ai aussi adoré l'exfoliant visage et corps à la rose musquée en poudre et HA de rose de Damas, mon parfum Mandarose à l'HE de bois de rose et absolue précieuse de rose de Damas, et ai encore tambouillé pour ma maman un lait corps à l'HE de rose ; ça en fait, des recettes !).

J'apprécie la rose pour son parfum, qui me rappelle ma mamie, mais aussi pour ses propriétés en cosmétique : tonique et regénérante (elle améliore et entretient l'élasticité de la peau), mais aussi apaisante (elle soulage les irritations).

Elle convient particulièrement aux peaux matures, sensibles et irritées.

Après une drôle de quête de fleurs séchées dans une herboristerie chinoise de Paris (quelle idée !), que j'ai finalement chinés (c'est le cas de le dire) dans un supermarché asiatique, j'avais le choix d'extraire à la fois les propriétés parfumantes et les actifs de mes boutons de rose, en procédant :

- soit à un macérat aqueux (ou infusion), que je pourrais par exemple utiliser sous forme de lotion tonifiante, comme celle que j'utilise actuellement (à base d'hydrolat de rose de Damas),

- soit à un macérat huileux (vais-je pouvoir extraire le parfum caractéristique de la rose avec ce procédé ?), à utiliser comme huile de massage ou de soin pour peau mature par exemple, ou encore à introduire dans la phase huileuse d'une recette bien choisie.

J'ai opté pour ce second procédé, un macérat huileux étant plus stable et se conservant plus longtemps (plusieurs mois à l'abri de la lumière et de la chaleur), ce qui me laissera le temps de peaufiner une recette, si je ne l'utilise pas de suite et tel quel !
De plus, cette méthode constituant un excellent support d'HE dans un soin cosmétique, je commence à avoir ma petite idée sur ce que je vais en faire !


macérat huileux de boutons de rose

Photo : Delias

Voilà comment j'ai procédé :

J'ai choisi une huile résistante à l'oxydation, une huile d'olive vierge bio extraite à froid (j'aurais pu - dû ? - choisir une HV neutre en odeur : jojoba, abricot ou tournesol désodorisé afin de mieux extraire le parfum des boutons de rose, ou encore un beurre de karité ou de coco), pour ses propriétés antioxydante, émolliente et riche, calmante et douce.

Le rapport de ce type de macérat étant de 1/5 (un poids de plante pour 4 poids d'huile), j'ai donc rempli un bocal en verre préalablement désinfecté, aux 2/3 de boutons de rose, sans les tasser (écrasés, cela aurait été encore mieux pour ouvrir à l'extraction) et les ai entièrement recouverts d'huile (afin d'éviter l'oxydation).

Je laisse ainsi macérer ma préparation pendant 2-3 semaines en secouant régulièrement, afin de libérer toutes les propriétés des boutons de rose (certains préfèrent la  méthode du bain-marie, plus rapide mais aussi plus délicate).

Il ne me restera plus qu'à filtrer, en pressant bien, à l'aide d'un filtre à thé ou d'un bas propre.
Le macérat pourra alors se garder plusieurs mois dans un flacon de verre fumé ou à l'ombre.

La recette associée suivra !

Et si vous aussi, appréciez les macérats maison, je vous invite à jeter un oeil sur mes précédentes recettes : vanille, fèves de tonka ou encore réglisse !


5 commentaires:

  1. c'est trop beau !!!
    Ma Lejema

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  2. Décidément... les grands esprits se rencontrent ! J'ai préparé le même macérât dans HV d'argan, il sera prêt cette semaine.
    Paula
    www.lescosmetiquesdepo.over-blog.com

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  3. Oui Paula ! Et que feras-tu avec celui-ci ? De mon côté, un baume coco rose est en gestation !

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  4. Je pensais l'intégrer dans une crème de jour ou une bb crème... à voir

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